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WATCH THIS! NGO Newsletter #13: Beware Hot Air: Recommendations for Paris 2015

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An essential issue that must be tackled to ensure ambition in the Paris agreement this December is the fate of 11 billion ‘hot air’ credits built up through countries submitting low climate pledges and lack of environmental standards in market mechanisms of the Kyoto Protocol (KP). While the solution is simple, convincing some parties of its necessity will be the political equivalent of pulling teeth. 

Sometimes, in the never-ending line-up of negotiations for a climate change agreement, we get lost in the details of setting up the system needed to obtain our objective and forget the objective itself: reducing human-induced climate impacts on our earth. Under the Kyoto Protocol, emission reduction targets were set for developed countries. For the first commitment period (2008-2012), pollution permits were allocated to each country, which, if left unused, could be traded to other countries or banked into the following commitment period (2013-2020).

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Countries who overestimated their emissions for the first commitment period were left with a large excess of permits that could be sold to other countries for their polluting needs. Additionally, low-quality climate projects that generate credits (one tonne of emission reduction is equal to one credit) have been found to reduce pollution less than the number of credits attributed[1]. Simply put, mistakes of the past have accumulated into a pile of free passes to pollute that equal 11 gigatonnes of pollution. Saying that this equates to real climate action, well, is a lot of hot air!

No carry-over: Preventing the problems of tomorrow

We are approaching the finish line for a new international climate agreement in Paris this December, but

the weight of excess hot air credits jeopardises the potential of the agreement to deliver real emission reductions.”

Fortunately, there is a simple solution. These credits should not be carried over into the compliance period established by the Paris agreement, which starts in 2020. For many Parties, this can be seen as taking a lead-painted toy away from a toddler; it’s good for them, but they’ll still throw a temper tantrum.

Strict eligibility rules to use market mechanisms

Strict eligibility rules should be put in place so that only parties with ambitious reduction goals are allowed to use market mechanisms.”

This way we ensure that the new agreement avoids previous mistakes that lead to the build-up of hot air we are currently grappling with. For Parties, as with children, it is sometimes hard to show the benefits that can be reaped by taking more responsibility. It is, for this reason, evident that clear participation requirements must be established to achieve our climate objectives. They’ll understand when they’re older.

[1] SEI, Has Joint Implementation reduced GHG emissions? Lessons learned for the design of carbon market mechanisms, See here.

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By Kelsey Perlman, Policy Researcher at Carbon Market Watch

 


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Une question essentielle qui devra être réglée pour s’assurer de l’ambition de l’accord de Paris en décembre est le devenir de 11 milliards de crédits d’ « air chaud » créés par les pays présentant des engagements climatiques minimaux et par le manque de standards environnementaux dans les mécanismes de marché issus du Protocole de Kyoto (PK). Si toutefois la solution est simple, convaincre certaines Parties de sa nécessité sera politiquement aussi difficile que de décrocher la lune.

Parfois,  dans l’alignement sans fin des négociations pour un accord sur le climat, nous nous perdons dans les détails de la mise en place du système nécessaire pour atteindre notre objectif et oublions l’objectif lui-même : réduire les impacts climatiques issus des activités humaines sur notre terre. Sous le Protocole de Kyoto, les cibles de réduction des émissions ont été conçues pour les pays industrialisés. Pour la première période d’engagement (2008-2012), des permis de polluer ont été attribués à chaque pays et, si ces permis n’étaient pas utilisés, ils pouvaient être vendus à d’autres pays ou reportés à la période d’engagement suivante (2013-2020).

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Les pays qui ont surestimé leurs émissions pour la première période d’engagement ont hérité d’un grand excédent de permis qui pouvait être vendu à d’autres pays pour leurs besoins de polluer. Par ailleurs, il a été prouvé que les projets climatiques de pauvre qualité qui génèrent des crédits (une tonne de réduction d’émissions égale un crédit) réduisent moins la pollution que le nombre de crédits qui leur a été attribué. [1] Pour faire simple, les erreurs du passé se sont accumulées en une pile de laissez-passer pour polluer qui équivaut à 11 gigatonnes de pollution. Dire que cela représente une réelle action pour le climat, c’est du vent (et donc « d’ « air chaud ») !

[1] SEI, La mise en œuvre conjointe a-t-elle réduit les émissions de GES? Enseignements pour la conception des mécanismes du marché du carbone, voir ici.

Pas de report: éviter les problèmes de demain

Nous approchons de la ligne d’arrivée pour un nouvel accord international sur le climat à Paris en décembre, mais le poids de l’excès des crédits d’émissions met en danger le potentiel de l’accord d’aboutir à de réelles réductions d’émissions. Heureusement, il y a une solution simple. Ces crédits ne devraient pas être reportés au-delà de la période d’engagement établie par l’accord de Paris, qui commence en 2020. Pour beaucoup de Parties, cela reviendrait à éloigner un jouet dangereux d’un tout-petit; c’est bon pour lui mais il va quand-même piquer une crise.

Des règles strictes d’éligibilité pour utiliser les mécanismes de marché

Des règles strictes d’éligibilité devraient être mises en place afin que seules les Parties avec des objectifs de réduction ambitieux soient autorisées à utiliser les mécanismes de marché. De cette façon, le nouvel accord éviterait certainement les précédentes erreurs qui ont mené à la constitution des crédits d’émissions avec lesquels nous avons tant de difficultés aujourd’hui. Pour les Parties, comme pour les enfants, il est parfois difficile d’expliquer les bénéfices qui peuvent être engendrés en décidant de prendre ses responsabilités. Pour cette raison, il est évident que des exigences claires de participation doivent être établies afin d’atteindre nos objectifs climatiques. Les Parties comprendront quand elles seront grandes.

[1SEI, La mise en œuvre conjointe a-t-elle réduit les émissions de GES? Enseignements pour la conception des mécanismes du marché du carbone, voir ici.

Par Kelsey Perlman, chercheuse à Carbon Market Watch   Carbon Market Watch Logo - Transparent GIF

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Un asunto fundamental que se debe abordar para garantizar la ambición en el Acuerdo de París este diciembre es el destino de once mil millones de créditos de “aire caliente”, generados a través de las promesas hechas por los países de reducir sus emisiones y la falta de estándares medioambientales en los mecanismos del mercado del Protocolo de Kioto (PK). Aunque la solución es sencilla, convencer a algunas Partes de su necesidad será el equivalente político a pedir peras al olmo.

A veces, en el eterno avance de las negociaciones de un acuerdo sobre el cambio climático, nos perdemos en los detalles de establecer el sistema necesario para obtener nuestro objetivo y olvidamos el propio objetivo: reducir el impacto inducido por los humanos en nuestro planeta. Al amparo del Protocolo de Kioto, se establecieron objetivos de reducción de las emisiones para los países desarrollados. Para el primer período del compromiso (2008-2012), se otorgaron permisos de contaminación a cada país que, si no se alcanzaban, podían cederse a otros países o almacenarse para el siguiente período del compromiso (2013-2020).

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Los países que sobreestimaron sus emisiones para el primer período del compromiso se quedaron con un gran exceso que podían vender a otros países para satisfacer sus necesidades contaminantes. Además, se ha sabido que los proyectos climáticos de baja calidad que generan créditos (una reducción de las emisiones de una tonelada es igual a un crédito) han reducido la contaminación menos del número de crédito atribuidos[1]. En resumen, los errores del pasado han acumulado una serie de licencias gratuitas para contaminar de 11 gigatones de contaminación. Decir que esto equivale a una acción climática real, bueno, ¡es mucho aire caliente (“hot air”)!

Sin traspaso de excedentes: Prevenir los problemas del futuro

Nos acercamos a la línea de meta para un nuevo Acuerdo internacional sobre el clima en París en diciembre, pero el peso del exceso de créditos de unidades asignadas de emisiones pone en peligro el potencial del Acuerdo para lograr unas reducciones reales de las emisiones. Afortunadamente, hay una solución sencilla. Estos créditos no deben poder traspasarse más allá del período de cumplimiento establecido por el Acuerdo de París, que comienza en 2020. Para muchos de los implicados, esto puede verse como quitarle a un niño pequeño un juguete recubierto con pintura con plomo; es bueno para ellos, pero sigue desencadenando una rabieta.

Normas estrictas de elegibilidad para usar los mecanismos del mercado

Deben instaurarse normas estrictas de elegibilidad para que solamente los participantes con unos objetivos de reducción ambiciosos puedan usar los mecanismos del mercado. De este modo garantizamos que el nuevo acuerdo evite errores anteriores que supongan la presencia de las unidades de asignación de emisiones contra las que estamos luchando. Con los participantes, como con los niños, a veces es duro mostrar las ventajas que se pueden cosechar asumiendo una mayor responsabilidad. Es por eso evidente que deben establecerse unos requisitos de participación claros para lograr nuestros objetivos en cuanto al clima. Lo entenderán cuando sean mayores.

[1] SEI, ¿ha reducido la implementación conjunta las emisiones de gases de efecto invernadero? Lecciones aprendidas para el diseño de los mecanismos del mercado de carbono, Véase aquí.

Escrito por Kelsey Perlman, investigadora en Carbon Market Watch  Carbon Market Watch Logo - Transparent GIF


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