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WATCH THIS! NGO Newsletter #11: ”The Geneva Pledge: bridging the gap of knowledge between the climate negotiations and the Human Rights Council”

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During the Geneva session of climate negotiations held in February 2015, 18 countries made a joint pledge to extend the integration of human rights in the climate change regime by including human rights expertise in their climate delegations. This initiative offers an opportunity to support the inclusion of references to human rights in the Paris 2015 climate agreement.

In February, the resuming of the climate negotiations in Geneva offered a unique opportunity to strengthen the integration of human rights in the climate negotiations. The choice of the Palais des Nations as the venue for the talks meant that for once the UNFCCC negotiations would take place literally just a few meters away from the main room of the Human Rights Council. This location thus provided an opportunity to involve in the negotiations towards the Paris climate agreement not only climate negotiators but also their colleagues involved in the work of the Human Rights Council.

During a side event organized by the Mary Robinson Foundation for Climate Justice, Costa Rica suggested that countries make use of this rare setting to commit to bridge the gap of knowledge between their delegations participating to both processes. This initiative resulted in the signature by some countries of a declaration – the “Geneva Pledge” – at the end of the week of negotiations.

The pledge reiterates the importance to address the human rights implications of climate change and emphasizes that human rights should inform to climate responses. More specifically, it commits its signatories to promote better cooperation among their representatives at the Human Rights Council and at the UNFCCC, as well as to facilitate the exchange of knowledge and best practices among their own delegations.

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We will facilitate the exchange of expertise and best practice between our human rights and climate experts to build our collective capacity to deliver responses to climate change that are good for people and the planet.” – The Geneva Pledge

The provisions of the pledge do not go as far as to suggest particular elements for the Paris agreement or to offer guidance on the implementation of climate policies. However, as its highlights the willingness of several countries to strengthen the capacity and knowledge of their delegations in relation to the interplay between climate action and human rights protection, the pledge provides a useful basis that could be used in the coming months to promote awareness on the issue among relevant decision-makers. Over the past years, the lack of understanding of the relevance of human rights in the context of climate action has indeed been among the obstacles preventing the adoption of provisions in UNFCCC decisions that would integrate human rights in the climate change framework.

By the time of the closing of these negotiations, eighteen countries had signed the pledge. This group is particularly interesting as it includes a very diverse set of countries, including countries key to the negotiations towards the Paris 2015 agreement such as Peru and France. Some additional countries have also expressed an interest to sign the pledge after the session.

As the draft Paris agreement prepared in Geneva contains several references to the need to promote human rights through climate action, the countries that have joined this initiative could take leadership in working to ensure that this language remains in the Paris agreement. The pledge could also provide a starting point for the establishment of a knowledge-sharing process under the UNFCCC allowing countries to exchange on their best practices and experience with the promotion of human rights through climate policies.

In a process characterised by its relative slow pace, the sudden commitment made by many countries in Geneva is a very welcome step forward.

Signatories of the Geneva Pledge by the time of the closing of the February climate negotiations session: Costa Rica, Chile, Guatemala, France, Ireland, Marshall Islands, Kiribati, Maldives, Micronesia, Mexico, Palau, Panama, Peru, Philippines, Samoa, Sweden, Uganda and Uruguay

by Sébastien Duyck, Researcher at the Northern Institute of Environmental and Minority Law

Sebastian

The Northern Institute of Environmental and Minority Law specialises in environmental issues and human rights, especially regarding the rights of indigenous peoples.


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Au cours de la session de négociation sur le climat qui s’est déroulée à Genève en février 2015, 18 pays ont pris l’engagement conjoint d’étendre l’intégration des droits de l’homme au régime des changements climatiques en apportant à leurs délégations une expertise en la matière. Cette initiative offre l’occasion de soutenir l’inclusion des références aux droits de l’homme dans l’Accord de Paris sur le climat de 2015.

En février, la reprise des négociations sur le climat à Genève a offert une occasion unique de renforcer l’intégration des droits de l’homme au sein des négociations sur le climat. Le choix du Palais des Nations comme théâtre des débats signifiait que pour une fois, les négociations allaient se dérouler littéralement à quelques mètres seulement de la salle principale du Conseil des droits de l’homme. Ce lieu a donc permis d’impliquer dans ces négociations autour de l’Accord de Paris sur le climat non seulement les négociateurs sur le climat, mais également leurs collègues actifs au sein du Conseil des droits de l’homme.

Lors d’un évènement parallèle organisé par la Fondation Mary Robinson pour la justice climatique, le Costa Rica a suggéré que les pays profitent de cette rare configuration pour s’engager à combler le fossé des connaissances entre leurs délégations participant aux deux processus. Cette initiative a abouti à la signature, par certains pays, d’une déclaration – « L’Engagement de Genève » – à l’issue de la semaine de négociations.

Cet engagement réitère l’importance des implications des changements climatiques en termes de droits de l’homme, et insiste sur le fait que le Conseil des droits de l’homme fournisse des réponses aux changements climatiques. De manière plus spécifique, il contraint ses signataires à favoriser une meilleure coopération entre leurs représentants au Conseil des droits de l’homme et à la CCNUCC, et à faciliter l’échange des connaissances et des meilleures pratiques parmi leurs délégations respectives.

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Nous voulons permettre l’échange des expériences et meilleures pratiques entre nos experts des droits de l’homme et du climat afin de construire notre capacité collective à fournir des réponses aux changements climatiques qui sont favorables pour les individus et pour la planète – L’engagement de Genève

Les dispositions de l’engagement ne vont pas jusqu’à suggérer des éléments particuliers pour l’Accord de Paris ni fournir des conseils quant à la mise en place des politiques climatiques. Cependant, en soulignant la volonté de plusieurs pays de renforcer la capacité et les connaissances de leurs délégations quant à l’interaction entre les mesures contre le changement climatique et la protection des droits de l’homme, l’engagement constitue une base utile pouvant servir, au cours des prochains mois, à sensibiliser davantage les décisionnaires concernés par cette question. Ces dernières années, le manque de compréhension de l’importance des droits de l’homme dans le contexte des mesures contre le changement climatique faisait en effet partie des obstacles à l’adoption des dispositions prévues par les décisions de la CCNUCC visant l’intégration des droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

Au moment de la clôture de ces négociations, dix-huit pays ont signé l’engagement. Ce groupe de signataires est particulièrement intéressant étant donné qu’il est composé d’un ensemble très diversifié de pays, incluant des pays clés dans les négociations autour de l’Accord de Paris 2015 tels que le Pérou et la France. Certains autres pays ont également exprimé leur intérêt à signer l’engagement après la session.

Étant donné que l’ébauche de l’Accord de Paris préparée à Genève contient plusieurs références au besoin de promouvoir les droits de l’homme à travers les mesures contre le changement climatique, les pays ayant rejoint cette initiative pourront prendre les devants pour s’assurer que l’Accord de Paris respecte ces références. L’engagement pourrait également constituer une base pour la mise au point d’un processus de partage des connaissances supervisé par la CCNUCC qui permettrait aux pays d’échanger leurs meilleures pratiques et leur expérience en matière de promotion du respect des droits de l’homme dans les politiques climatiques.


Dans un processus caractérisé par un rythme relativement lent, cet engagement soudain pris par tant de pays à Genève est une avancée très importante.

Signataires de l’engagement de Genève au moment de la clôture de la session de négociation sur le climat tenue en février : Costa Rica, Chili, Guatemala, France, Irlande, Îles Marshall, Kiribati, Maldives, Micronésie, Mexique, Palaos, Panama, Pérou, Philippines, Samoa, Suède, Ouganda et Uruguay

Sébastien Duyck
Chercheur, Northern Institute of Environmental and Minority Law
Sebastian

Le Northern Institute of Environmental and Minority Law est spécialisé dans les questions environnementales et les droits de l’homme, en particulier les droits des peuples indigènes.


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Durante la sesión de negociación sobre el clima en febrero de 2015 en Ginebra, 18 países se comprometieron juntos a hacer cumplir los derechos humanos en el régimen de lucha contra el cambio climático con la entrada de experiencia en derechos humanos en sus delegaciones por el clima. Esta iniciativa ofrece la oportunidad de apoyar la integración de referencias a los derechos humanos en el acuerdo climático 2015 de París.

En febrero, la reanudación de las negociaciones sobre el clima en Ginebra ofreció la única ocasión de reforzar la integración de los derechos humanos en estas mismas negociaciones. Elegir el Palais des Nations como teatro de los debates significaba que por una vez, las negociaciones de la CMNUCC tendrán literalmente lugar a solo algunos metros de la sala principal del Consejo de Derechos Humanos. Este lugar permitió implicar en estas negociaciones relativas al Acuerdo de París sobre el clima no sólo a los negociadores sobre el clima, sino también a sus colegas activos en el Consejo de Derechos Humanos.

En un evento paralelo organizado por la Fundación Mary Robinson para la justicia climática, el Costa Rica sugirió que los países aprovechen de esta rara configuración para comprometerse a colmar el vacío de conocimientos entre sus delegaciones participando en los dos procesos. Esta iniciativa consiguió la firma, por algunos países, de una declaración – “el Compromiso de Ginebra” – al final de la semana de negociaciones.

Este compromiso reitera la importancia de las implicaciones de los cambios climáticos sobre los derechos humanos, e insiste en que los derechos humanos sean integrados a la lucha contra los cambios climáticos. De manera más específica, el compromiso compromete a sus signatarios a promover una mejor cooperación entre sus representantes en el Consejo de Derechos Humanos y la CMNUCC, y a facilitar el reparto de los conocimientos y las mejores prácticas entre sus delegaciones respectivas.

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Queremos facilitar el reparto de las experiencias y mejores prácticas entre nuestros expertos en derechos humanos y en clima con el fin de constituir nuestra capacidad colectiva a proporcionar respuestas al cambio climático que son favorables para los individuos y para el planeta – el Compromiso de Ginebra

Las disposiciones del compromiso no se atreven sugerir elementos particulares para el Acuerdo de París ni proporcionar consejos en cuanto a la implementación de las políticas climáticas. Sin embargo, al destacar la voluntad de varios países a reforzarse la capacidad y los conocimientos de sus delegaciones en cuanto a la interacción entre las medidas contra el cambio climático y la protección de los derechos humanos, el compromiso constituye una base útil que puede servir en los próximos meses para sensibilizar aún más a esta cuestión los responsables implicados. Estos últimos años, la falta de comprensión de la importancia de los derechos humanos en el contexto de las medidas contra el cambio climático era en efecto parte de los obstáculos a la aprobación de las disposiciones previstas por las decisiones de la CMNUCC para la integración de los derechos humanos en el marco de la lucha contra el cambio climático.

Al final de las negociaciones, dieciocho países firmaron el compromiso. Este grupo de signatarios es especialmente interesante porque se compone de un conjunto muy diversificado de país, incluidos países clave en las negociaciones relativas al Acuerdo de París 2015 como Perú y Francia. Algunos otros países expresaron también interés en firmar el compromiso después de la sesión.

Dado que el proyecto de Acuerdo de París redactado en Ginebra contiene varias referencias a la necesidad de promover los derechos humanos en las medidas contra el cambio climático, los países que se adhirieron a esta iniciativa podrán tomar la dirección de los trabajos para garantizar que la versión final respeta tales referencias. El compromiso podría también constituir una base para la creación de un proceso de reparto de los conocimientos, supervisado por la CMNUCC, permitiendo a los países intercambiar sus mejores prácticas y su experiencia sobre la promoción de los derechos humanos en las políticas climáticas.

Para un proceso caracterizado por un ritmo relativamente lento, este súbito compromiso asumido por varios países en Ginebra representa un paso adelante muy bien recibido.

Signatarios del Compromiso de Ginebra al fin de la sesión de negociación sobre el clima celebrada en febrero: Costa Rica, Chile, Guatemala, Francia, Irlanda, Islas Marshall, Kiribati, las Maldivas, Micronesia, México, Palau, Panamá, Perú, Filipinas, Samoa, Suecia, Uganda y Uruguay

Sébastien Duyck, Investigador at the Northern Institute of Environmental and Minority Law
Sebastian

El Northern Institute of Environmental and Minority Law se especializó en cuestiones ambientales y en derechos humanos, en particular los derechos de los pueblos indígenas.


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